Ce mois de mars marque le 140e anniversaire de la naissance de l’écrivain de science-fiction russe et soviétique Alexander Belyaev.
À l’époque soviétique, les livres d’Alexander Belyaev étaient lus non seulement par des adultes, mais aussi par des adolescents. D’une manière ou d’une autre, il est arrivé qu’il se soit « déplacé » en douceur dans la catégorie des écrivains recommandés pour le collège et le lycée. C’est ainsi que les membres du salon littéraire ont été perçus lorsqu’ils ont été invités à se tourner vers l’œuvre de cet écrivain.
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En fait, il s’est avéré que les questions soulevées dans ses œuvres sont toujours pertinentes aujourd’hui.
Ses romans les plus célèbres sont « Tête du professeur Dowel », « Homme amphibie », « Ariel », « Île des navires perdus », « Étoile de la CEC ».
Il convient de noter que la période littéraire soviétique était riche en œuvres écrites dans le genre de la science-fiction, bien qu’initialement cette littérature ait été traitée comme une lecture légère. Et Belyaev a même été accusé que ses livres n’ont aucune orientation idéologique.
Belyaev, étant une personne malade, dans ses œuvres a partiellement décrit ce qu’il pouvait ressentir. Ainsi dans le livre « La tête du professeur Dowel » il pense à la question du « bonheur à part entière ». La tête pouvait penser, même lever un sourcil ou fermer les yeux, mais elle était privée du droit de décider de vivre ou de cesser d’exister, même de se gratter le nez sans aide, elle était incapable. Elle aurait pu imaginer qu’elle avait un corps entier, mais il n’aurait pas pu aller plus loin. La tête était complètement dépendante des autres, elle n’avait pas d’échappatoire, parce que sa tête n’avait pas de jambes ni de bras.
Aussi banal que cela puisse paraître, nous vivons notre vie sans remarquer à quel point nous sommes heureux : nous pouvons marcher, prendre des décisions et les mettre en œuvre, profiter de la nourriture, écouter de la musique ou nous boucher les oreilles, etc.
Belyaev a souffert de la tuberculose spinale et a été confiné au lit pendant un certain temps. C’était cette impuissance qu’il éprouvait à l’époque, et qui lui permettait de décrire avec une telle précision ce qui pouvait « sentir » une tête sans corps.
Le roman lui-même a une composante de détective, ce qui le rend vraiment fascinant et passionnant.

Dans le roman «Ariel», l’auteur a décrit son rêve d’enfance – il voulait apprendre à voler. Il a essayé d’enlever, attaché des balais à ses mains, ou sauté d’un toit avec un parapluie dans ses mains, utilisé des parachutes de fortune… C’est l’un des atterrissages infructueux qui a mené à la blessure et à la maladie subséquente.
Le prêtre venait de la famille, il était engagé dans des activités légales. Déjà dans ces deux « principes » se trouve une contradiction. Et pourtant, si nous considérons ses œuvres du point de vue de la spiritualité, elles suggèrent toutes que peu importe jusqu’où va le génie humain, ce qui est créé par la nature – invincible. Un exemple frappant de cela : Bricke de « Tête du professeur Dowel », recevant un nouveau corps, meurt finalement d’empoisonnement du sang; le sort d’Ichthyander (« homme amphibie ») reste inconnu.
Excellent langage clair, l’intrigue dynamique permet de mettre les romans d’A. Belyaev dans le même rang que les best-sellers modernes. Et les progrès de la science et de la technologie décrits dans ses livres sont toujours hors de portée.
Les livres de cet auteur sont dans notre bibliothèque.