Pour la Journée internationale de la femme
Vernissage le 6 mars 19:00
Du 7 mars au 25 mars 2024, la Maison Russe à Bruxelles accueillera une exposition des œuvres du peintre Philippe Biermé. Un artiste français, né le 25 juillet 1945. Il a passé une grande partie de son enfance dans les montagnes du Valais Suisse. Ses études, il les entreprend dans une école située entre Tournai (Belgique) et Lille (France). Il abandonne assez vite la section “dessin” pour s’orienter vers la photographie. Déjà, il refuse de subir les influences extérieures pour demeurer dans un monde qui n’appartient qu’à lui.
Comme tout artiste, il subit forcément, dès avant ses vingt ans, des influences livresques qui le marqueront pour la vie. C’est ainsi qu’il découvre, avec une sorte d’émerveillement à l’âge de 17 ans, “La Divine Comédie” de Dante Alighieri.
Il a commencé à peindre des toits qui portent la nostalgie de ses rêves, ces toits qui invitent au dépaysement, et aussi au désenchantement du quartier industriel où il vit. Ce furent d’abord de très belles gouaches et ensuite des huiles en 1963 pour illustrer “L’Enfer” de Dante. Autodidacte, il se veut son seul maître et prétend ne suivre qu’une seule voie : la sienne. Il peint avec ses doigts à même la toile et termine au pinceau sa vision des choses.
Comme tout être lucide, il voit le monde de demain assez décadent et se sauve de sa réalité par le rêve qu’il porte en lui. Il entend cependant dominer ses démons intérieurs qui ne lui laissent aucun repos, malgré le désir où il est de joindre ses anges.
Les femmes peintes par Philippe Biermé ne sont pas des femmes soumises. Les corps, de face, de profil ou de trois quarts, sont teintés de vert olivâtre, de bleu, de lilas ou de parme ou tout simplement blancs, mais ils sont surtout des corps en mouvement ou en repos qui expriment la quiétude.
Ses très nombreux voyages en Égypte, ou plus récemment dans la Sainte Russie, l’ont aussi largement inspiré mêlant son intérêt pour l’histoire, l’art, la culture et l’imagerie cultuelle.
