“Je n’ai jamais vu être plus agité. À aucun moment elle ne restait immobile ; elle se levait, courait dans la maison et revenait, chantant à voix basse, riant souvent d’une manière étrange. Il semblait qu’elle ne riait pas de ce qu’elle entendait, mais de différentes pensées qui lui venaient à l’esprit. Ses grands yeux regardaient droit devant, brillants, avec audace, mais parfois ses paupières se plissaient légèrement, et alors son regard devenait soudain profond et tendre.” “Asya” d’Ivan Tourgueniev.

Chers lecteurs !

Notre prochain et dernier salon littéraire avant les vacances d’été sera consacré à l’œuvre d’Ivan Tourgueniev, en particulier à sa nouvelle “Asya”.

Nous discuterons de la représentation des femmes dans la littérature russe classique et contemporaine. Que signifie le terme “la jeune fille à la manière de Tourgueniev”. L’action du personnage principal est-elle justifiée du point de vue de cette époque et de nos jours?

Rappelons-nous du premier amour autour d’une tasse de thé parfumé ou de café avec un croquant… J’aurais voulu dire “une viennoiserie française”, mais non.

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