Vassili Makarovitch Choukchine était une figure brillante et polyvalente de la culture soviétique. Né le 25 juillet 1929 dans le village de Srostki, en kraï de l’Altaï, il a grandi dans des conditions difficiles, son père étant réprimé et sa mère l’élevant seule. Grâce à sa persévérance, Choukchine est devenu l’un des écrivains, réalisateurs et acteurs les plus renommés de son temps.

Choukchine est entré en littérature à la fin des années 1950, publiant son premier recueil de nouvelles, “Les Habitants du Village”. Ses œuvres, caractérisées par une profonde introspection psychologique et une attention particulière au monde intérieur des gens ordinaires, furent une révélation pour les lecteurs soviétiques. Issu d’un milieu rural, Choukchine connaissait et ressentait bien ses personnages, rendant sa prose sincère et réaliste. Il se concentrait sur la vie des gens ruraux ordinaires, leurs problèmes, leurs joies et leurs peines.

En tant que réalisateur, Choukchine a également connu un succès significatif. Ses films, tels que “Félicité Volage” (1972) et “Viorne Rouge” (1974), sont devenus des classiques du cinéma soviétique. Dans ces œuvres, Choukchine s’est révélé comme un artiste subtil capable de transmettre des émotions humaines profondes à travers des histoires simples mais touchantes. Son langage cinématographique était simple et accessible, mais rempli de sens profond.

Choukchine était tout aussi remarquable en tant qu’acteur, jouant dans ses propres films et ceux d’autres réalisateurs. Son jeu d’acteur était toujours caractérisé par la sincérité et l’authenticité, qu’il incarne un homme rural ou un personnage dramatique complexe.

Cependant, le destin n’a pas été clément avec Choukchine. Il est décédé à l’âge de 45 ans, le 2 octobre 1974, pendant le tournage de “Ils Ont Combattu pour Leur Patrie”. Malgré sa courte vie, son héritage créatif continue d’influencer la culture russe. Vassili Choukchine a laissé derrière lui un riche patrimoine littéraire et cinématographique qui continue d’inspirer et de toucher le cœur du public et des lecteurs. Ses œuvres nous enseignent à voir des héros véritables dans les gens ordinaires et à chérir chaque instant de la vie.

Et maintenant un quiz. De quelles œuvres proviennent les phrases suivantes?

  1. “Il ne sent pas les punaises!… Ce sont les punaises qui sentent le cognac.”
  2. – “Mais quel genre de bonheur est-ce?”

– “Le plus ordinaire : chaque jour, une personne découvre le monde. Il sait rire, pleurer. Et il sait pardonner. Et il le fait sincèrement. C’est ça, le bonheur.”

  1. ” La mère comprit que cet homme long était hostile à son fils et se tut. Ma mère a aimé le procureur à première vue : il était attentif. J’écoutais attentivement ma mère, même si elle parlait longuement et de manière confuse – que son fils Vitka était bon, gentil, qu’il était sobre et qu’il ne ferait pas de mal à une mouche, que comment pouvait-elle rester seule maintenant ? Que la jeune fille, la mariée, n’attendra pas Vitka, qu’une telle fille soit ramassée avec les bras et les jambes – une gentille fille… Le procureur écoutait tout attentivement, jouait avec ses doigts sur la table…”
  2. “Un scientifique vivait chez nous—un homme si intelligent, si brillant, si gentil, mais il oubliait toujours de fermer sa braguette.”
  3. ” Oh, quelle beauté profonde, pure et miraculeuse c’est une chanson russe, et même lorsqu’ils la ressentent, ils la comprennent. Tout y est : notre ruse particulière – bienveillante, et notre tristesse silencieuse, et notre véritable simplicité, et notre amour maladroit et confiant, et notre force – parfois en colère, parfois gentille… Et une grande patience, et une faiblesse, un courage – tout .”

Choisissez la bonne réponse :

  1. Le Cœur de Mère
  2. Viorne Rouge
  3. Félicité Volage
  4. Les Lioubavine
  5. Viorne Rouge