Le 27 février, la Maison de la Russie à Bruxelles a accueilli une conférence intitulée “Introduction à la gastrodiplomatie”
Dans l’histoire de l’humanité, la nourriture a toujours été plus qu’un simple moyen de satisfaire la faim. Elle a souvent fait l’objet de guerres, mais elle a aussi servi à établir des liens, à sceller des contrats et des mariages. Quel est le rôle socioculturel de l’alimentation aujourd’hui ? Conserve-t-elle sa fonction de communication universelle ? Et pourquoi parle-t-on de plus en plus du phénomène de la gastrodiplomatie ? Nous avons discuté de tout cela avec notre invité, Leonid Gelibterman, président du Centre international d’enogastronomie et directeur du Centre de gastrodiplomatie de l’Académie russe de l’économie nationale et de l’administration publique.
La gastrodiplomatie utilise la nourriture pour établir des communications appropriées et atteindre les intérêts nationaux en tant que facteur influent dans le domaine de la diplomatie publique (culturelle), qui a un effet synergique combinant la nourriture, le tourisme et la diplomatie. L’efficacité de ce type de diplomatie réside dans la création d’une compréhension interculturelle qui, à son tour, peut conduire à des relations plus fortes entre les nations et les États. La gastrodiplomatie utilise la nourriture pour établir une bonne communication et atteindre les intérêts nationaux.
Leonid Gelibterman a raconté aux invités l’histoire fascinante de l’origine de la “salade Olivier” et de son créateur Lucien Olivier.
Tatiana Koteris, directrice du projet culturel international “Art of Russia”, blogueuse culinaire et historienne de l’art, a présenté à nos invités trois variantes de la préparation de la “salade Olivier” :
– Classique avec de la viande
– Soviétique avec saucisse bouillie
– Tsarsky avec écrevisses et caviar rouge
Tatiana a expliqué aux participants de la masterclass non seulement les secrets de la préparation de la salade, mais a également proposé une décoration originale pour chaque variante.