Le 14 décembre de cette année a eu lieu le dernier salon littéraire. Il était dédié à l’œuvre de Lermontov, “Un Héros de notre temps”.

Il y avait beaucoup de monde. Il est réjouissant de constater que la nouvelle du salon se transmet de bouche à oreille. Nous espérons que les nouveaux venus ont apprécié et qu’ils se joindront à notre communauté amicale.

Cette fois-ci, ce n’était pas moi qui animais le salon, mais l’un des participants. Pour cet événement, Natalia s’était préparée avec une responsabilité totale.

Elle a préparé du matériel sur le poète lui-même, une analyse concise de la structure de l’œuvre, des questions pour la discussion, un jeu interactif sur ordinateur et un quiz.

La discussion a commencé, plus précisément par la condamnation de Petchorine pour son attitude envers Bela : une jeune Circassienne enlevée par le propre frère de Petchorine à la demande de ce dernier. La fille intéressait le héros seulement jusqu’à ce qu’il la “brisât” et en fit la sienne. Bien qu’il connût les coutumes et traditions du Caucase, il en fit une “poupée obéissante”. Comme on dit couramment aujourd’hui, c’était le “syndrome de Stockholm” : la victime justifie le bourreau.

“Taman” se distingue du lot car, bien que Petchorine ait perturbé la vie des “contrebandiers pacifiques”, ils n’ont pas succombé à son influence. La fille qu’il prévoyait de séduire jouait sur son ego, et seule une heureuse coïncidence l’a sauvé de la mort.

La perspective masculine sur l’œuvre était très intéressante. Constantin a noté que toutes les femmes dans l’œuvre, métaphoriquement parlant, font partie du paysage. Une seule se distingue : Véra.

Lermontov appartient aux symbolistes. Véra représente la foi, le cheval est la vie, la voile est une âme solitaire errante, et ainsi de suite.

Qui était Petchorine ? Misantrope ? Fataliste ? Psychopathe ? Sociopathe ? Égoïste ? Vampire énergétique ? Il vivait pour son propre plaisir, se souciant peu des vies brisées de ceux qui croisaient son chemin.

Tous ceux qui rencontraient Petchorine étaient dépourvus de toute caractéristique distinctive ; ils étaient sans volonté et pâles, se laissant facilement prendre à ses ruses et jouant selon ses règles. L’exception : la fille de Taman. Elle était la seule à avoir tenté de détruire Petchorine lui-même, ne cédant pas à ses charmes.

Maxime Maximovitch, le personnage qui nous présente Petchorine, est contradictoire. D’un côté, c’est un homme qui a passé beaucoup de temps dans le Caucase, volontaire, connaissant bien le traitement des montagnards. D’un autre côté, c’est un vieil homme que l’indifférence de Petchorine lors de leur dernière rencontre a conduit à un traumatisme émotionnel.

Le roman reste pertinent aujourd’hui. Qui est Petchorine de nos jours ? Un individu aisé qui ne sait pas comment s’amuser et s’occuper. L’argent est abondant, mais il est dépensé non pas judicieusement, mais pour satisfaire son ego, souvent au détriment des autres.

En conclusion, on nous a proposé un jeu : deviner le personnage d’après la description. Nous vous invitons à jouer.

Никому молодыми казачками, … он никогда не волочился. придать ему вид существа особенного, не способного делиться мыслями и страстями с теми, которых судьба дала ему в не поверял своих душевных и семейных тайн; вина почти вовсе не пил, за товарищи. Была только одна страсть, которой он не таил: страсть к игре.

Он был мал ростом, и худ, и слаб, как ребенок; одна нога была у него короче другой, как у Байрона; в сравнении с туловищем голова его казалась огромна: он стриг волосы под гребенку…. Его маленькие черные глаза, всегда беспокойные, старались проникнуть в ваши мысли. В его одежде заметны были вкус и опрятность; его худощавые, жилистые и маленькие руки красовались в светло-желтых перчатках. Его сюртук, галстук и жилет были постоянно черного цвета.

Он ловок, как бес и похож на дикого барса или кошку. Очень мстительный и упрямый. Торгует баранами и медом…

Правду сказать, рожа у него была самая разбойничья: маленький, сухой, широкоплечий… Бешмет всегда изорванный, в заплатках, а оружие в серебре…

КАЗБИЧ

ВУЛИЧ

ВЕРНЕР

…На ней было закрытое платье, легкая шелковая косынка вилась вокруг ее гибкой шеи. Ботинки стягивали у щиколотки ее сухощавую ножку так мило, что даже не посвященный в таинства красоты непременно бы ахнул, хотя от удивления. Ее легкая, но благородная походка имела в себе что-то девственное, ускользающее от определения, но понятное взору…

…она была хороша: высокая, тоненькая…

Она так похорошела, что чудо; с лица и с рук сошел загар, румянец разыгрался на щеках… что за глаза! они так и сверкали, будто два угля…

…очень хорошенькая, но очень, кажется, больная… Не встретили ль вы ее у колодца? – она среднего роста, блондинка, с правильными чертами, цвет лица чахоточный, а на правой щеке черная родинка: ее лицо меня поразило своей выразительностью…

БЭЛА

МЕРИ

ВЕРА

Le prochain salon littéraire aura lieu en janvier. Le thème : la poésie qui a touché votre cœur. Préparez-vous à réciter !